constate qu'un objet observé à travers un ballon de verre rempli d'eau apparaît plus gros
mais l'usage de l'émeraude peut s'expliquer également par la croyance en la vertu de la couleur,
voire de la pierre elle-même.
Le Moyen Âge , l'usage de la pierre de lecture, loupe grossissante

Le moine franciscain Roger Bacon s'appuie sur les travaux d'Alhazen pour expérimenter des « pierres de lecture » en verre : dans son Opus Majus de 1268, il apporte la preuve scientifique que le surfaçage particulier de verres lenticulaires permet d'agrandir les petites lettres.

C'est au xiiie siècle à Florence que le physicien Salvino degli Armati met au point une paire de verres enchâssés dans un cercle de bois, dont l'épaisseur et la courbure permettent de grossir les objets et les textes Les premières besicles
lunettes sans branches et qui se fixent sur le nez, apparaissent à Venise à la fin du xiiie siècle. 
en imaginant des verres concaves d'un côté de l'œi

l et convexes de l'autre
crée les premières montures avec de courtes branches terminées par un anneau métallique
(parfois recouvert de velours) qui se plaque sur les tempes
: ces « lunettes à tempes » sont portées essentiellement par les nobles
, les courtes branches permettant le retrait des lunettes sans déranger la perruque
Lorsque la perruque cesse d'être à la mode,
Scarlett innove encore en rallongeant les branches et en les courbant aux extrémités
de façon qu'elles se fixent derrière les oreilles
: les lunettes modernes sont nées.Les verres étaient ronds jusqu'à la fin du xviiie siècle, et adapte des techniques propres
à l'art du métal pour réaliser une fine monture :
du fil de fer encercle les verres et des tenons
(faisant également office de charnière)
soudés de chaque côté des cercles de la monture sont traversés
par une vis qui permet de serrer les cercles autour du verre
. Ces lunettes « fils » ont un grand succès et Morez est depuis devenue la capitale de la lunetterie française,
représentant à elle seule 55 % de son chiffre d'affaires
. Ensemble, les villes de Morez et Oyonnax, cette dernière étant spécialisée dans les montures plastiques, représentent 80 % de la lunetterie française